Calemard de Lafayette, Charles
Agricoltore e scrittore francese, deputato al Parlamento (Le Puy 1815-1901). Si interessò con impegno all'agricoltura, alla quale ispirò pure buona parte dell'attività letteraria, iniziata assai presto. Notevole successo ebbe un suo libro d'intento didascalico: Petit Pierre ou le bon cultivateur (1859). Scrisse inoltre poesie georgiche e romanzi per i contadini, al fine di promuovere il progresso nel lavoro della terra. Una raccolta di versi, Le Poème des champs, trovò modo di essere riedita, appunto in rapporto a una determinata politica agricola, a cura del Ministero dell'Informazione di Pétain, con un'introduzione di G. Sanvoisin (Vichy 1944). C. de L. è anche autore di una tragedia, Attila (1867), e di un'altra raccolta poetica, L'Adieu (1885). Ebbe rapporti con molti dei letterati più in vista del suo tempo e fu il successore di A. Houssaye nella direzione del periodico " L'Artiste ".
Giovanissimo, C. de L. si interessò di D., del quale tradusse in alessandrini la prima cantica della Commedia, pubblicandola col testo a fronte: La D. C., traduite en vers français par C. de L. avec le texte en regard, une préface et des notes du traducteur, L'Enfer (2 tomi in un vol., Parigi 1835-1837); e riprendendo poi le pagine introduttive, Sur D., per riunirle con quelle dedicate a Michelangelo e a Machiavelli: D., Michel-Ange, Machiavel (ibid. 1852).
La traduzione tien fede, come C. de L. afferma nella prefazione , a idee estetiche opposte a quelle allora nuove, e cioè " que l'art, sous peine de mort, à cette heure de peu de foi, où tout se fait esquisse ou miniature, se devait de se grandir aux choses sérieuses et monumentales... Nul autre [poème] ne nous semble réunir au même degré les conditions de grandiose qui constituent la monumentalité... Nous avons donc préféré le vers, le vers libre, jouant sans scrupule, souvent avec la césure, quelquefois avec l'enjambement; heurté, abrupte; nous l'eussions voulu toujours ferme, presque d'un seul jet, riche de rime, surtout sévère et nu.., Pour lui donner aussi plus de couleur locale, une teinte plus vraie, nous n'avons pas craint d'aller parfois déterrer quelques mots vieillis, quelques naïves tournures du passé ". Il saggio introduttivo Sur D. è sostanzialmente una breve biografia, nella quale si legge fra l'altro: " Quant à son génie, il est accepté, incontesté désormais. La Divine Comédie ne porte envie à rien... Nous dirons qu'entre les plus belles créations du génie elle tient un rang à part; l'étrangeté de la fable, la sévérité de la forme, le grandiose des dimensions, tout se présente dans des conditions de beautés autres que celles qu'on admire ailleurs. On a voulu faire une distinction entre les trois poèmes au bénéfice du premier; il ne nous semble pas possible de séparer ainsi ce qui forme un tout homogène et logique. Si les événements où il fut lui-même acteur ou victime ont pu amener D. à créer l'Enfer, Béatrice avait déjà, sans doute, éveillé en lui le désir de faire le Paradis: tout se compense ". D. è ricordato anche nel Poème des champs (VIII XIV), dove è incluso un brano della traduzione giovanile e dove la Commedia viene definita " l'oeuvre entre toutes hardie ".
Bibl. - H. Jouin, Le progrès dans l'agriculture, Éloge de M.Ch.C. de La F., agronome..., Angers 1870; M. Lissorgues, Les grands écrivains d'Auvergne et du Velay, Aurillac 1938, 129-133.